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Le monde (imaginaire) d'Antoine Blondin

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d'Alain Cresciucci - 224 pages

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Antoine Blondin est plus connu comme personnage que comme écrivain : la légende, qu'il s'est attaché à construire lui survit depuis un quart de siècle. Survie précaire car les témoins se font rares et les lieux disparaissent - Le Bar-Bac et le Courrier de Lyon, deux hauts-lieux de la rue du Bac ont disparu, le Rubens de la rue Mazarine a été remplacé par une galerie de peinture. Chaque année, le Tour de France ramène ses bons mots... aussi longtemps qu'il restera des journalistes sportifs non formatés par les écoles de journalisme. Même son livre le plus connu ne lui appartient pas tout à fait : Un singe en hiver est d'abord un film, d'Audiard plus que de Verneuil. L'ambition de ce livre est de prendre Blondin au sérieux, c'est-à-dire de montrer comment en cinq romans, deux recueils de nouvelles (j'inclus Premières et dernières nouvelles), 1 500-2 000 articles, chroniques, mini essais, il a construit une œuvre - mot dont il s'est toujours défini, par trop grande modestie Mais à la différence de la plupart de ses confrères, Blondin n'établit pas de distinction absolue entre la fiction (romans et nouvelles) et les écrits journalistiques (écrits polémiques, articles, chroniques sportives). Si la biographie de l'auteur nous a aidés à comprendre les raisons profondes de son comportement erratique puis de sa dégringolade littéraire dès la fin des années 70, il faut d'abord appréhender Blondin dans un univers de stricte littérature (il prétend d'ailleurs que c'était le climat du phalanstère du quai Voltaire). On ne comprendra donc le blondinisme - notion inventée par Nimier - qu'en explorant la construction poétique qu'il développe, doté des ressources stylistiques qui lui sont propres pour faire tourner le monde entre ces quatre inflexions : réalisme, fantaisie, nostalgie et mélancolie. On a reproché à Blondin, et il était d'accord, de ne pas être un grand inventeur d'histoires. A y regarder de plus près, ses personnages composent une véritable petite comédie humaine, témoignant de la société française du second demi-siècle. De même, les paysages qui défi lent dans son œuvre mais aussi dans ses articles de L'Equipe, doivent-ils bien plus à l'imagination (paysages sentimentaux) qu'à la banale exactitude documentaire. Viennent les mythes personnels que Blondin a, lui-même, très tôt définis sous le nom de vocations : la littérature, le sport et l'amitié. Examinons l'amitié, le grand mythe de référence et celui du sport... sans oublier celui qui se glisse entre les deux, un mythe, d'ailleurs lié à l'amitié, qu'il a cultivé puis délaissé ; le mythe de l'engagement/désengagement... politique.

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