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La monarchie et la classe ouvrière

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de Georges Valois - 498 pages

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Né de l’Affaire Dreyfus, l’Action française, fondeé par des patriotes de gauche, en 1898-1899, allait réussir la prouesse de conclure à la monarchie sous l’influence de Charles Maurras au moment où le royalisme parlementaire commençait à disparaître, de marier le fédéralisme proudhonien et le nationalisme, la restauration de l’État et la décentralisation, de reprendre à son compte la pensée sociale de la Maison de France et des inspirateurs royalistes de la doctrine sociale de l’Église tout en faisant alliance avec des socialistes, des anarcho-syndicalistes, disciples de Georges Sorel. Or le principal artisan de ce dernier rapprochement fut incontestablement Georges Valois.

Valois, d’abord anarchiste et socialiste, a été pendant vingt ans l’économiste de l’AF mais aussi son éditeur, à la tête de la Nouvelle Librairie Nationale. Sous son influence ont été conduites deux expériences différentes mais aussi passionnantes l’une que l’autre : la stratégie que l’on pourrait qualifier de syndicale d’abord, entre 1908 et 1914, qui vit l’AF soutenir des grèves, défendre la CGT, parrainer la création d’un Cercle Proudhon où pouvaient discuter nationalistes intégraux et partisans du syndicalisme révolutionnaire ; la stratégie corporatiste ensuite, entre 1918 et 1925, au nom de laquelle Valois se lança avec tout son enthousiasme dans la création pas seulement théorique mais réelle de syndicats mixtes de patrons et d’employés, fédérés par branche. Il connut des échecs mais aussi quelques succès notables.

La Monarchie et la classe ouvrière est une des œuvres capitales de la période maurrassienne de Valois. Par sa forme, il se présente comme la suite du maître-ouvrage de Maurras, qui provoqua le ralliement de l’Action française à l’idée royale comme accomplissement de l’idée nationaliste : L’Enquête sur la monarchie. L’ambition de Valois est analogue. Là où Maurras voulait démontrer la nécessité du roi pour résoudre la question nationale, Valois veut démontrer la nécessité du roi pour résoudre la question sociale. Au-delà des dimensions contingentes de l’ouvrage, ce livre reste un repère. Il nous invite à dépasser les notions de droite et de gauche, issues des traditions parlementaires, pour renouer avec la liberté d’esprit et l’audace qui caractérisaient cet âge d’or du maurrassisme que furent les années 1900-1914.

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