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Mes idées politiques

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de Charles Maurras - 364 pages

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Charles Maurras (1868-1952) est un homme politique français, journaliste, essayiste et poète. Né en Provence, il s’installe à Paris avec sa famille pour ses études, écrit dans différentes revues littéraires et s’intéresse à la philosophie, puis à la politique. En 1908, il fonde L’Action française, organe du nationalisme intégral, défenseur d’une monarchie traditionnelle, héréditaire, antiparlementaire et décentralisée. En 1938 il est élu à l’Académie française, avant d’en être exclu à la suite de sa condamnation, le 28 janvier 1945, pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi, malgré son antigermanisme notoire. Ses idées ont influencé de nombreux penseurs, aussi bien français qu’étrangers, et continuent d’irriguer les différents courants nationalistes et contre-révolutionnaires.

Charles Maurras part du constat que, dès la naissance, nous sommes inégaux et tributaires des autres. L’enfant naît fragile et impuissant, et sa mère prend soin de lui; voici donc la première société, la première communauté naturelle née d’une inégalité : la famille. Il en est bien d’autres : les corps de métier, mais aussi « des associations religieuses, des confréries de secours mutuel, des sectes philosophiques et littéraires ».
Ainsi, les hommes instinctivement se regroupent : « L’inégalité des valeurs, la diversité des talents sont les complémentaires qui permirent et favorisèrent l’exercice de fonctions de plus en plus riches, de plus en plus puissantes. Cet ordre né de la différence des êtres engendra le succès et le progrès communs».
Tout en haut de la pyramide sociale, se tient l’État, mais un État qui doit être restreint et contraint par ces communautés, car il faut que l’homme ne soit pas seul face à cette « araignée » qui a « tissé parmi nous une toile immense », et qui fait du pauvre un être soumis, conscient des « protecteurs qu’il faut ménager » et mendiant les « subventions, faveurs, exonérations qu’il faut obtenir et sans lesquelles on ne vit plus ». Adversaire résolu de la démocratie qui « tend à assurer à l’individu des ressources viagères, mais en le rendant tributaire d’organisations capitalistes, extérieures et supérieures à lui et dont l’État est tantôt le gérant, tantôt le président, tantôt le maître absolu », Maurras réclame plus de liberté pour les bonnes volontés et fustige ce « démocratisme » qui mène à l’oligarchie réelle puisque, « de quelque façon qu’on s’y prenne, c’est l’Argent qui fait le pouvoir en démocratie ».

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