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A feu et à sang : Héros, brutes et martyrs d'Espagne

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de Manuel Chaves Nogales, 272 pages

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«Quoiqu'elles relatent les aventures invraisemblables de personnages inconcevables, ces neuf hallucinantes nouvelles ne sont pas l'oeuvre de l'imagination ni de la fantaisie pure. Chaque épisode est inspiré d'un fait rigoureusement véridique ; chaque héros possède une existence réelle et une personnalité authentique - laquelle a été prudemment voilée en raison de la proximité des événements.»

C'est en ces termes que Manuel Chaves Nogales s'adresse aux lecteurs de À feu et à sang - neuf récits sur la guerre civile espagnole, écrits dès 1937, alors qu'il était exilé en France. Un fils sommé de choisir entre son père et la cause révolutionnaire, un jeune milicien se sacrifiant pour sauver deux tableaux du Greco, l'élan de tendresse d'un colossal forgeron conducteur de tank pour une petite fille, la fraternité entre un guerrier maure et l'un des soldats républicains chargés de l'exécuter, les remords d'un prestigieux avocat après avoir laissé mourir trois jeunes serveuses qui lui avaient sauvé la vie...
L'auteur se place au coeur même de cette guerre qui fera plus d'un demi-million de morts. Il n'a guère plus de sympathie pour les révolutionnaires que pour les réactionnaires : «Idiots et assassins ont surgi avec une égale profusion et agi avec une égale intensité dans les deux camps qui se sont partagé l'Espagne.» Ces neuf récits d'une grande lucidité et d'une impartialité exemplaire montrent jusqu'où la bêtise et la cruauté peuvent entraîner les hommes.

Manuel Chaves Nogales est né à Séville en 1897. Après la disparition prématurée de son père journaliste.il fait ses premières armes dans la presse locale, échappant ainsi à la précarité. En 1920. Il part pour Madrid, où il collabore à Estampa puis, à partir de fin 1930, dirige Ahora, un autre journal illustré. Il y publie des reportages sur l'URSS et l'Allemagne nazie. Exilé à Londres sous Franco, il y meurt en 1944, à 47 ans. Il est notamment l'auteur de Juan Belmonte, matador de taureaux (Verdier, 1990) et Le double jeu de Juan Martinez (Quai Voltaire, 2010).

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